Puerto Vallarta Jalisco : Une fin de semaine

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L'Art de voyager bien accompagné

Puerto Vallarta, une ville peu connue par les Européens, baignée par le tempétueux Pacifique, elle est la destination préférée des Canadiens et des Américains. Les cheveux argentés du continent américains viennent se prélasser sous le soleil du Jalisco toute l’année. Ici l’hiver n’existe pas, ce week-end nous étions à 35º. Les bougainvilliers sont fatigués d’être en fleurs.

Les visiteurs de Puerto Vallarta

Les terrasses ne désemplissent pas et les plages regorgent de monde. Le Malecon (promenade de bord de mer) accueille des milliers de touristes qui le montent et le redescendent religieusement avec quelques arrêts obligatoires ici pour boire un café, là pour y déguster une bonne Nieve (sorbet typique), ou encore, pourquoi pas, manger ces fameuses brochettes de poissons ou crustacés que l’on arrose du jus de citron vert, accompagné d’une bonne margarita.

Le Tourisme et la culture

Puerto Vallarta a perdu son identité culturelle sans sourcillé, l’attrait de l’argent à fait son oeuvre. Ici pas de Mariachis alors que nous sommes dans le Jalisco, la terre des Mariachis ! Les bars animent leurs terrasses avec de vieux morceaux de Folk américain pour les nostalgiques. Dommage de ne pas entendre de temps à autre le son des trompettes et des guitarrons pour nous rappeler que nous sommes encore au Mexique.

Ceci ne gâche en rien les richesses naturelles de la zone ou Jungle et Pacifique s’entremêlent avec équilibre et harmonie. Les autochtones vivent avec agilité dans ces deux éléments naturels, passant de l’un à l’autre sans difficulté.

L’observation des baleines

Nous avons commencé notre fin de semaine par une rencontre extraordinaire, nous étions invité par notre guide biologiste à partir au petit matin pour aller observer les Baleines. La Baie De Banderas accueille tous les ans des baleines venant de l’hémisphère sud et nous étions au rendez vous avec ces mastodontes des mers. Nous savons depuis, comment reconnaitre un mâle d’une femelle ; pas très difficile, c’est comme chez les homo sapiens, les femelles ont une belle robe noire élégante malgré leur rondeur, tandis que les mâles ont des trous et des bosses, témoignage de leurs durs combats pour défendre leur territoire ou leur famille, ou simplement pour montrer leur domination !

Quand vous êtes sur un bateau à l’arrêt dans l’immensité du Pacifique et que vous voyez au loin un jet d’eau sortant de l’eau, vous sentez votre coeur battre la chamade, comme un premier rendez-vous. Vous cherchez nerveusement votre appareil photo car vous voulez absolument immortalisé ce moment où vous apercevez son corps imposant et surtout quand elle fera avec élégance une petite pirouette pour vous présenter sa magnifique queue. Pas de grands sauts en notre honneur mais elles nous ont donné un vrai bonheur, en chantant une mélodie avant notre départ.

Une expérience que nous renouvellerons en Mars prochain en Basse Californie.

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