L’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM) est une université publique mexicaine. Elle est la plus grande du pays et d’Amérique latine ainsi que l’une des 50 meilleures universités au monde. C’est l’héritière de l’université royale et pontificale de Mexico, fondée le 21 septembre 1551, sous le nom de l’Université Royale du Mexique. En 1595, elle est devenue royale et pontificale par décret papal (Clément VIII). L’UNAM a pour but de servir le pays et l’Humanité, de former les professionnels, d’organiser et de mener des recherches et d’étendre, dans la mesure du possible, les bénéfices de la culture et de la science.
Unam, vecteur Mexicain du savoir international :
Le campus de l’UNAM a gagné un peu plus de renommé internationale en 2007 en étant promu comme Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco. L’ensemble du campus et les bâtiments qui le compose ont été construits entre 1949 et 1952. Un grand groupe d’ingénieurs, d’architectes et d’artistes se sont associés sur ce projet pour faire sortir de terre des bâtiments à la hauteur de l’image intellectuelle de l’UNAM, et faire en sorte de symboliser la modernité du Mexique.
Le campus de l’UNAM est aussi un lieu d’expression artistique où vous pourrez admirer le travail des plus grands muralistes de Mexico. Parmi les bâtiments les plus connus figure le stade Olympique construit pour les jeux olympique de 1968. La fresque qui orne ce bâtiment a été réalisée par le grand maître Diego Rivera, époux de Frida Khalo. La bibliothèque centrale est un des édifices les plus connus. Sa fresque représente la cosmogonie préhispanique, c’est à dire la représentation de l’univers. Elle a été réalisé par Juan O’Gorman.
L’Unam, berceau de protestation sociale :
L’UNAM, lieux d’éducation et de formation des futurs intellectuels mexicains, a toujours été le foyer de protestations étudiantes. L’UNAM se trouva d’ailleurs au centre des sanglantes protestations étudiantes en 1968, qui donnèrent lieu au massacre de Tlatelolco et à la mort de plusieurs centaines d’étudiants. Ces protestations ont toutes eu pour but de défendre le caractère public et la gratuité de l’éducation dans la république Mexicaine, et de dénoncer les nombreuses irrégularités gouvernementales.